lundi 30 juin 2014

Détour

Il y eut marathon! Puis il y eu blues du marathon, puis retour, puis envie d'un courir un autre, puis envie d'avoir un enfant, puis incapacité de suivre le plan pour cause bébé, puis bébé Chloé, puis retour, puis envie de courir un marathon. Pour résumer une série de détours qui me ramènent ici.

Cette année, je cours mon second marathon. Je récidive avec le marathon de Montréal. Malgré mes réserves envers Competitor Group, on y reviendra peut-être. J’ai décidé d’amasser des fonds pour la Société de leucémie et lymphome du Canada (SLLC). C’est un organisme dont la mission est simple et cruciale : anéantir les cancers du sang et aider les gens qui combattent ces cancers et leurs familles.
Je dédie par le fait même ma saison de course à mon amie Marina, qui a affronté avec courage, détermination et humour l’an dernier la leucémie. Elle est aujourd’hui en rémission.  Ça peut arriver à tout moment, un cancer. On ne sait que ça n’arrive jamais au bon moment.

Mais kilomètre par kilomètre, pas par pas, j’espère porter l’inspiration qu’elle m’a transmise à d’autres et contribuer à un avenir sans leucémie et sans lymphome pour tous.

Mon objectif est d’amasser 2000$. Je vous demande de verser une contribution pour m’aider. Il n’y a pas de petit don! Chaque dollar compte. Vous pouvez aussi vous inscrire au  registre des donneurs de cellules souche d'Héma Québec. Encore mieux, faites un don et inscrivez-vous! :)

Je sais qu'il y a beaucoup de cynisme envers ce type de levées de fonds mais je suis absolument convaincue que le support que Team in Training m'apporte autant sur le plan de l'entraînement que sur le plan de la levée de fonds va me permettre d'en faire plus pour la cause tout en prenant le départ en meilleure forme qu'en solo. C'est quelque chose, revenir après un bébé!



Ah oui et je remettrai aussi tous les revenus publicitaires de la page à la cause. Alors. C'est ça. Je me souhaite bon retour et espère que vous aimerez lire sur ma route!

dimanche 18 septembre 2011

Entendez-vous les pas sur le pont? J-7

Je me suis faite rare ici et au lieu de culpabiliser j'ai décidé de faire une petite recension non-scientifique des blogues de courseurs de toutes sortes que je suis et le constat est le même partout : avant une course importante, rares sont ceux qui prennent le temps de documenter le dernier grand droit.

 Pas qu'il soit pauvre en expériences... Dans mon cas c'est surtout qu'une certaine limite de prise de conscience est atteinte. Je n'ai pas encore la confiance de réfléchir sur que ce que j'ai fait tout simplement parce que tant que la course n'est pas faite, je ne sais pas réellement ce que j'ai fait. (À part courir!)

Toujours est-il que le marathon arrive à petits pas réservés, puisqu'il faut bien se garder un peu d'énergie. Voici mon plan de match en détails, avec des liens vers les produits lorsque disponibles dans l'espoir que ça puisse sauver du temps à quelqu'un qui me lira dans le futur :

Rythme : J'ai décidé de ne pas viser de temps précis mais plutôt de me fixer une limite de vitesse pour chaque quart. 1h05 pour le premier, 1h04 pour le second, 1h02 pour le troisième (je me connais, c'est là que si ma glycémie a à me faire des trucs étranges, elle le fera) et 1h pour le quatrième, sprint égotastique ou rampante limace motivée pour les 2 derniers kilomètres, selon l'inspiration du moment.

Alimentation : Impossible de me fier aux ravitos, à part pour l'eau. Rares sont les boissons avec du gluten mais ça ne prendrait qu'une contamination croisée pour me nuire sérieusement. Pour les gels, à moins qu'ils n'aient que du GU à la vanille on va oublier ça. J'aurai donc ma ceinture avec 0,5L de boisson électrolytique (nuun au thé glacé, caféinée) et 0,5L d'eau/douche portative. Pour l'apport calorique je carburerai aux barres Larabar, délicieuses et sans gluten. Probablement 30-60 calories à l'heure sans plus parce que c'est tout ce qui passe de toutes manières.

Vêtements : 1 couverture d'urgence pour garder ma chaleur avant ma course si c'est très frais, sac de vidange en cas de pluie. Même kit de course de l'an dernier : un chandail qui descend en bas des hanches super confo de Nike et des capris de chez lululemon, avec les mêmes bas (encore lululemon) que l'an dernier. C'est cher chez lululemon, soit, mais c'est du durable. Ça va rendre les photos de chaque année difficiles à différencier à ce rythme. :)

Godasses : Mes Zoot TT Ultra 3.0. Ils n'en font plus, il faudra bien que j'essaie les 4.0 bientôt...pfff.

Sinon...que faire d'ici dimanche prochain? dormir, couper mes ongles d'orteils, boire beaucoup et manger suffisamment, passer en coup de vent à l'expo-marathon et c'est pas mal tout! J'ai hâte de croiser certains d'entre vous sur le parcours ou aux abords du parcours!

mercredi 24 août 2011

Les ressorts et les reflux

Je travaille tranquillement mon rapport de course du triathlon de Verdun. Vous méritez cependant un résumé express. Le voici sous forme de commentaire de ma maman par rapport à une photo que je lui ai envoyée :

"T'es donc ben pâle, mais tu souris!"
Que dire de plus. 1:33:quelquechose, le temps ne compte pas parce que j'ai dû demander de l'assistance durant la natation pour cause de vomi. Mon gentil docteur m'a annoncé que j'ai fait la course avec une gastroentérite. J'ai eu beaucoup, beaucoup de fun, mais je ne l'ai vraiment pas coursée. Piqûre malgré tout.

Ah oui, et le chandail UV de chez lululemon? Oubliez ça, c'est vraiment trop chaud sauf s'il fait 20 degrés.

***

La dernière semaine a donc été une semaine de diagnostics.

Ma hanche qui fait clic? C'est bel et bien une hanche à ressaut ou à ressort. Le physiothérapeute me conseille d'étirer ma hanche. On verra bien si ça aide... mais ce n'est pas douloureux de toutes façons.

Mes 100m-toilette-chimique? Rien à voir avec le gluten finalement sauf peut-être pour l'exposition initiale. Gastroentérite. Pour me remettre sur pied, mon gastroentérologue a suggéré une diète facile à digérer pour 10 jours sans produits laitiers, viandes maigres seulement et "préférablement pas trop de viande tout court".

J'obéis donc et constate que j'ai beaucoup plus d'énergie. Facile à prédire si c'est plus facile à digérer me direz-vous mais, pareil. Ma vie sans fromage? Est-ce même possible? Les végétaliens ont des pouvoirs spéciaux dans Scott Pilgrim mais ça ne me convainc pas, disons.


Je me suis tapé la lecture du livre de Brendan Brazier "The Thrive Diet" et bien que j'adorerais le recommander pour ses recettes et sa sagesse, il y a beaucoup trop de pseudoscience dans ce volume pour que je puisse le faire en bonne conscience. Par exemple, tout son truc d'acidité/alcalinité dans le corps, je veux bien moi, mais c'est ignorer le fait que sans solutions tampon, le corps humain aurait l'air d'une expérience d'expo-sciences de secondaire I sur les volcans. Reste que les recettes sont délicieuses et que je me porte mieux que je ne me suis jamais portée.

Ce qui tombe drôlement bien parce qu'il y a 36km au programme dimanche.  Houlà! :)

samedi 6 août 2011

Dans le vestiaire des filles

L'entraînement se poursuit bien, j'ai du plaisir à faire mon voyagement en jogging. Si on m'avait suggéré ça à pareille date l'an dernier j'aurais eu autant de facilité à me l'imaginer qu'à faire du canot jusqu'à la Lune. 34km au programme demain, on verra bien de quel bois je me chauffe!

Ce n'est pas d'entraînement dont je veux parler aujourd'hui cependant. Je veux parler de poids, de gras, d'alimentation, d'aménorrhée, etc. Ce sont des sujets sensibles et je ne voudrais pas que quiconque se torture après m'avoir lue. Dans le doute, regardez le vidéo et passez une bonne journée en naviguant ailleurs.



J'ai mentionné ici à quelques reprises des choses sur mon poids et sur mon gras corporel, etc. J'avais pour intention de réduire ma masse grasse d'un kilo environ, deux peut-être mais faut pas charrier, d'ici le marathon. Pas pour l'apparence, mais parce que même si c'est mon premier, ça demeure une course, et ça serait illogique de ne pas chercher à améliorer toutes les caractéristiques qui peuvent m'aider à finir plus vite, autant le cardio que la masse à tirer.

Je dis "j'avais" parce que j'ai eu un petit doute. Je prends la pilule. Pas de règles ce mois-ci. Bon, on sait que ce sont de fausses règles, mais le petit papier dans l'emballage est catégorique, si pas de saignement, test de grossesse. L'entraînement n'a pourtant pas été brutal, et le test de grossesse est négatif. J'ai bien eu 2-3 jours de rétention d'eau comme si mes règles allaient se produire mais j'ai dégonflé sans que la lune d'automne ne passe dans mon ciel.

Maman de me demander : "Ça se peut que tu sois trop maigre pour les avoir? Pas que t'es maigre, juste..."

Houlà, le signal d'alarme.

J'ai une balance à bioimpédance. Bien que totalement imprécise elle a le mérite d'être toujours égale à elle-même et de m'aider à ne pas perdre de masse musculaire en réduisant ma masse totale. Prenez les pourcentages avec un gros grain de sel, les "vraies" valeurs pourraient bien être 5% plus élevées que je n'en perdrais pas une seconde de sommeil.

J'ai cependant établi ma diète en fonction de la lecture sur la balance. Ça me goinfre d'entre 1900 et 2500 calories par jour selon ce que je fais, par rapport à 2200-2800 calories pour me maintenir au même poids, 100g de protéines par jour. Rien de drastique, un peu moins de fruits et un peu plus de légumes en gros, pour environ 500g de réduction de masse par semaine en espérant que mon corps soit suffisamment convaincu que je ne crève pas de faim pour ne pas sacrifier trop de fibres musculaires.

Je prends ma multivitamine, mes suppléments du complexe B et D, j'ai normalement assez d'acides gras essentiels dans ma diète sinon j'ai une bouteille d'huile pour ça au frigo. Je bois mon thé vert et vis ma vinaigrette.

J'étais en bas de 19% de gras et très malade à cause du gluten dans ma diète l'unique autre fois ou mes hormones ont décidé de faire la grève. Mon médecin a très clairement identifié que c'était à cause du stress systémique provenant de ma malnutrition et non à cause que j'étais trop maigre. (Ce n'est pas une grosse différence, mais c'est une différence.).

Présentement ma balance me mesure autour de 19,5% et mon but était de descendre à 18,5%. Je me sens bien autrement, pas de sautes d'humeur ou de fatigue, rien. C'est mystérieux. C'est étrange. Je fouille les internets pour des réponses parce que je ne comprends pas trop et que je ne veux pas être en train de me tirer dans le pied.

...Pour finalement me rendre compte que c'est super fréquent que ça arrive à des femmes sur ma pilule contraceptive et que le petit papier dans la boîte était probablement écrit plus par un avocat qu'un médecin. C'est clair que je vais retester dans 2-3 semaines pour être certaine mais on dirait bien que tout mon freaking out était inutile. Sauf que!

La triade athlétique féminine (Female Athlete Triad)

Reste que dans tout ça c'est important de se poser des questions. On fait du sport pour plusieurs raisons, dont être en santé. Trop de sport + alimentation insuffisante = tout sauf la santé.

Ça n'est pas limité aux femmes bien entendu mais pour nous, un dérèglement du cycle hormonal doit servir de signal d'alarme, tout comme une préoccupation excessive par rapport à notre poids/notre minceur.


Source : http://www.femaleathletetriad.org/for-athletes-coaches/what-is-the-triad/
Auparavant, on voyait la triade comme un ensemble de conséquences reliées à un ensemble cohésif de manifestations : l'entraînement excessif, la restriction calorique extrême, l'ostéoporose. On identifiait surtout les athlètes de haut niveau comme étant à risque de s'y prendre.

C'est un peu comme de dire qu'il n'y a d'anorexiques que parmi les top modèles. Maintenant, il est admis qu'il est plus utile de le voir comme un continuum dans lequel se situent différent degrés de troubles alimentaires, de troubles hormonaux et de perte de densité osseuse, qui peuvent survenir chez toutes les sportives. (Voir à ce sujet Papanek PE, The female athlete triad: an emerging role for physical therapy).

 Quels en sont les principaux facteurs de risque? D'après la Female Athlete Triad Coalition, ils sont :
  • Participer à un sport dans lequel il y a des pesées (ex. aviron, sports de combat, mais aussi course de grand fond, triathlon longue distance, même si la pesée n'affecte pas le classement)
  • Isolation sociale due à la pratique de l'activité (l'athlète passe tout son temps à l'entraînement)
  • Entraînement excessif (grand volume ou fréquence pour peu ou pas d'amélioration)
  • Pression interne ou externe à devoir performer à tout prix
  • Conséquences négatives au gain de poids perçues ou avérées
  • Entraîneurs (ou parents, ou conjoints) contrôlants
  • Être gymnaste, patineuse artistique, ballerine, coureuse de fond, nageuse, plongeuse, cycliste ou tout autre sport dans lequel une emphase est mise sur l'importance d'avoir un faible poids et peu de gras corporel.
Je me sais à risque alors je prends grand soin d'éliminer le plus possible les points sur lesquels je peux agir dans cette liste. La clé pour moi c'est de m'entourer de gens d'expérience qui ont du fun à faire ce qu'ils font. Ça semble tout simple et ça l'est en fait - de veiller à toujours pouvoir répondre "je fais tout ça parce que j'aime ça!" en toute honnêteté.

Mon devoir pour la semaine - lâcher l'idée de performance comme un but parce que c'est mon gros point douteux quand je me confronte à cette liste. Ça ne donne rien de toutes manières. Si j'ai du fun, tout le reste ne peut qu'être à la hauteur puisque je suis méthodique dans ma préparation.

En guise de conclusion, un podcast super intéressant avec Cassandra Forsythe, co-auteure de New Rules of Lifting for Women : ici
Une heure de bonbon si les questions de l'entraînement durant la grossesse, la triade athlétique, la "perfection au féminin" et autres sujets traités avec beaucoup de candeur. (tous les sujets et plus de détails ici)

dimanche 31 juillet 2011

récap de la semaine : ne pas écraser les boutures

Quelle semaine de merde côté course à pied, je me permets de le dire sans retenue. Tenez-vous le pour dit, foncer dans des camions n'est pas bon pour la santé physique ni mentale. Le volume prévu était de 62km, j'en ai fait 35 si je compte des bouts de réchauffement ça et là. Si je me fie à mon plan de reprise, les tableaux excel s'attendent de moi que je puisse retourner à ma progression en volume sans problème dès demain.

On verra? Je ne le sens pas du tout présentement. Mon 12k de ce matin, c'était l'horreur. Je n'ai pas envie de m'étendre là-dessus autrement que de dire que de ne pas manger assez ni boire assez la veille c'est idiot, et que même en prenant ça en compte je ne sais pas trop ce qui s'est passé. So it goes.

Je me suis trouvé un cuissard pour le triathlon dans 2 semaines. Je vais me trouver une bonne camisole parce que j'ai beau avoir ze attitude, je n'ai vraiment pas envie d'avoir ze cloches d'eau dans le nombril. Sans compter que tous les fabricants de vêtements se sont passé le mot pour faire des vêtements roses-avec-des-ti-motifs-féminins.

C'est quasiment au niveau du super vectra "diva" avec pneus roses, ish.
remarquez, je le prendrais volontiers!
Cela dit, je me pose de grosses questions sur moi-et-la-course-à-pied. Le vélo me vient vraiment plus naturellement et je suis certaine qu'avec un plan structuré ça paraîtrait. Mais ça ferait plaisir à qui, vraiment, de me tourner vers le vélo? Je ne suis pas capable de répondre à 100%. Je commence juste à accepter que j'ai eu du mauvais coaching à vélo dans le passé. La course à pied, eeh... Disons que je ne suis pas un elfe de la forêt trop trop. Je m'entête mais j'ai une zone de plaisir à trouver parce qu'avec le Monster Month de Volume de Malade qui s'en vient j'ai de la difficulté à prendre tout ça à la légère.

Pourtant il faudra bien parce qu'avec lourdeur ça avance moins bien.

Bonne semaine!








samedi 23 juillet 2011

Des fontaines de Gatorade

Dimanche dernier : 32km par un soleil insistant. C'était superbe, c'était difficile mais moins que j'aurais pensé, c'est venu me chercher aux tripes et ça m'a mise en confiance.

Mon gros problème à l'heure actuelle c'est que l'eau que j'avale ne semble pas passer assez rapidement dans mon système. Dans le film Idiocracy, il y a des fontaines de Brawndo. Ça me semblait une bonne idée au 28ème kilomètre. C'est un bon indicateur d'à quel point ça affecte la cognition, le soleil tapant.

BRAWNDO, the Thirst Mutilator!


Sinon... cette semaine pue. J'ai mal dosé mon triathlon-test mardi ce qui a considérablement vidé mes batteries pour le reste de la semaine (doh). Je me suis fait ouvrir une portière au visage en montant Peel et je me suis fait rentrer dedans par un camion de livraison sur la piste cyclable.

En conséquence j'ai pas mal de rien-faire au programme ce weekend. La bonne nouvelle c'est que mes contusions sont minimes et que je n'ai pratiquement mal nulle part au repos (même à vélo en fait ça va). Je voulais aller courir un petit brin mais 20m et c'est clair que c'est une mauvaise idée, mon cou fait mal, mon épaule, la cheville de l'autre côté, la bandelette des deux côtés. J'ai l'impression que c'est surtout mon système nerveux qui crampe et qui me "fait mal" mais peu importe, le résultat est le même.



Inversion donc du plan pour mettre la semaine de "break" cette semaine. La "longue" prévue sur ma semaine de break était 11km. Si ça roule demain j'en ferai le quart ou la moitié en me disant qu'au moins, rien de grave ne s'est produit.

mercredi 13 juillet 2011

Récit de course : Classique du Festival de Lanaudière (5km)

Je ne sais pas trop par quel bout prendre ce récit de course. Je ne peux pas ne pas en parler parce que ça demeure un moment important dans ma préparation au marathon, le seul test que j'ai de prévu d'ici septembre en fait.

Un grand merci encore à Julie pour le lift! C'était super sympathique. :)

Préparation

La totalité de ma préparation pour ce 5km se limitait à une sortie pour tester un rythme correspondant à "vitesse de quand mes jambes vont vite pas trop longtemps". Hautement scientifique. J'ai pris soin de bien m'hydrater 48h avant et j'ai écouté toutes mes rages de M&Ms.

J'ai aussi mis mes bas à l'envers pour ne m'en rendre compte que 2h après la fin de la course. Très pro. Pas de ratés majeurs cependant!

Ma préparation minime était semblable à celle de mon super mari, qui s'est donné à fond aussi pour son premier 5k :).

Exécution

Merci aux ingénieurs textiles qui ont inventé le tissu anti-calcination-de-roux


J'ai couru trop vite au départ pour un parcours que j'ai trouvé demandant. Pas d'escalade, on s'entend, mais ce n'était pas du plat, mes quadriceps auraient pu vous en parler encore ce matin. Ma bat-montre me dit 36m d'élévation totale et un départ 4m plus bas que l'arrivée. Je dis pffff, j'ai manqué de nerf peut-être?

Reste que la donnée principale à retenir est le départ trop rapide. Mes passages?
1er km - 5'10" - Excellent départ, exactement ce que je voulais
2ème km - 4'56" - "WTF?! I CAN DO THIS TOTALLY *cough cough*"
3ème km - 5'26" - La gravité finit toujours par gagner.
4ème km - 5'25" - "Bon, bon bon. C'est juste 5km, réveille grouille"
5ème km - 5'08" - "Bon, vais-je réussir à ne vomir qu'à l'arrivée? LET'S NOT FIND OUT"

Résultat

26'22" - Record personnel sur la distance, 7ème dans ma catégorie (30-39). Crise de diva : si j'avais été classée dans les 20-29, j'aurais eu une médaille, gni. Ça m'encourage pour mes possibilités à m'améliorer dans le temps et l'espace par exemple!

Dimanche : 32km. Je suis hyper intimidée mais je me dis que si je le publicise à l'univers entier au moins je n'aurai pas le choix de le faire.

Keep on keepin' on! :)