Les dernières semaines ont été marquées par mon indiscipline mais riches en améliorations. Tout d'abord, le 10, j'ai rencontré un médecin qui non seulement était au fait du lien entre l'«épilepsie» et la maladie coeliaque mais qui en plus va pouvoir m'apporter un genre de suivi s'il s'avérait que j'en aie de besoin.
J'ai donc 0,75 médecin de famille, ce qui n'est pas un médecin de famille mais qui s'en approche suffisamment si on arrondit.
J'ai aussi découvert toutes sortes d'aliments avec du gluten caché, ce qui limite pas mal ma capacité à faire quoi que ce soit d'autre que du vélo sur place dans le confort de mon chez moi les jours qui suivent la chose. Reste que je suis fière de moi, j'ai tenu le cap tout en respectant mes limites.
Ça fait TRÈS longtemps que je n'ai visité la piscine. Je me trouve toutes sortes d'excuses (mon maillot est trop grand, y'a la foule de résolutionneux de janvier, il fait trop froid pour sortir les cheveux mouillés, les phases de la Lune attirent les marées, name it.). Pas fort mais j'ai trouvé pourquoi : il me faut un coup de mains de quelqu'un qui sait à peu près nager parce que présentement chaque minute passée en piscine me fait douter de son bien-fondé par rapport à faire un p'tit 5km. La vérité toute nue? Présentement, je n'ai pas la base d'endurance que je voudrais en course à pied et je veux en faire ma priorité. J'ai renouvelé jusqu'au 21 février à la piscine que je fréquente mais passé le demi hypothermique, je me trouve du coaching pour mon crawl qui ressemble plus à de la barbotte électrocutée, et je commence une vraie progression en natation. Je veux me faire du fun sur une distance sprint au triathlon de Verdun. Il n'y a rien de compliqué là, j'en serais amplement capable demain matin, alors, chill pill et une chose à la fois.
Parlant de chill pill. Je paniquais un peu plus tôt aujourd'hui : depuis un mois mon entraînement en course à pied me semble pas mal poche, j'ai manqué des longues courses - pour toutes sortes de bonnes raisons mais je les ai manquées quand même.
Il n'y a qu'une seule question qui importe : est-ce que je suis en forme pour courir 2h - 2h10 de temps avec un gros sourire jusqu'aux oreilles? La réponse est oui. Tout ce que je fais à partir de maintenant n'est que pour modifier à quel point ça se rapporche de 1h50 ou 2h10. Il n'y a que mon égo qui s'en soucie et à part d'autres coureurs qui compareront cela avec leurs propres temps, ça ne dit rien à personne. À ce point-ci je n'ai même pas envie de m'en soucier moi-même. C'est beaucoup plus important que je me trouve des bons bas pour courir tout plein que de faire toutes mes séances de fractionné sans m'accorder un petit moment de paresse pour regarder les étoiles ou le lever du soleil.
La grosse amélioration des dernières semaines se trouve dans mon attitude. J'ai décidé que ça m'importe peu de faire un temps en particulier maintenant, ce que je veux c'est courir au moins jusqu'à mon premier dentier, faire du vélo à l'âge où d'autres arrêtent de conduire, être la mémé hardcore qui m'impressionne tellement à la piscine dans 50 ans. Ça demande du respect pour les distances et de l'enthousiasme. C'est tout simple mais c'est un terrain pas mal plus miné que de gagner 1 point de VO2max ou perdre 1% de gras corporel - ça se construit en parties infimes qui se perdent dans l'horizon et qui se défilent l'instant où on les fixe.
Reste que je ne connais pas beaucoup de gens extraordinaires qui trippent sur leurs propres stats alors je ne vois pas d'autre issue. ;)
Je me suis inscrite au marathon de Montréal. J'ai beaucoup plus faim que ça mais je vais commencer par un petit monstre avant d'en caresser des plus gros.
Mon amoureux veut se remettre à faire «une petite demi-heure» tous les matins. On dirait bien que mon insécurité face à mon manque de kilomètres au compteur va se régler d'elle-même.
Pour tout le reste, s'agit de mettre un pied devant l'autre...
:)
Je suis une maman marathonienne engagée contre les cancers du sang. Ici je parle entraînement, nutrition, aspects psychologiques, motivation.
dimanche 23 janvier 2011
mardi 4 janvier 2011
bonbedibedon.
J'ai beau dire que tout va mieux, je garde le cap, si il neige on pelletera, à chaque jour suffit sa peine... C'est long guérir ma bédaine coeliaque. Pas singulièrement long, on s'entend. On parle de 2 à 3 semaines pour une personne moyenne, alors si je suis bien demain, c'est une guérison rapide. Je me trouve vraiment chanceuse d'avoir des réponses, surtout que j'ai passé le premier temps des Fêtes depuis EVER sans faire de crise convulsive/indigestion/autres choses qu'on peut blâmer sur le pain croûté.
Reste que.
J'en ai marre. Je veux aller courir. Je veux aller courir. Je veux aller courir. Courir aussi, ça serait bien.
Mais bon, pas aujourd'hui. Demain peut-être. Je vais reprendre mon plan à la semaine 1, sans faire de fractionné, quand je n'aurai plus la digestion d'un magicien qui a trop avalé de papier de soie avec des colombes dedans. Ensuite, un petit 15-20 jours à travailler surtout l'endurance et je verrai rendu là si c'est possible de jouer avec la vitesse ou si le temps joue contre moi pour améliorer mon temps.
Sexy mari a pris la peine d'annoncer à toute la famille qu'on fera tous les deux au moins le triathlon de Verdun un contre l'autre (prenez ça comme vous voulez mais je ne pense pas qu'ils autorisent les tandems. pfff.). Alors faudrait bien que je puisse aller nager aussi avant que mon maillot ne se décompose de tristesse dans mon casier.
Pas aujourd'hui. Demain peut-être. Ce soir, une brève séance sur le trainer. La motivation est au rendez-vous, c'est toujours ça de pris, mais c'est de la torture de laisser passer les belles journées sans sortir les mettre sous mes semelles.
Reste que.
J'en ai marre. Je veux aller courir. Je veux aller courir. Je veux aller courir. Courir aussi, ça serait bien.
Mais bon, pas aujourd'hui. Demain peut-être. Je vais reprendre mon plan à la semaine 1, sans faire de fractionné, quand je n'aurai plus la digestion d'un magicien qui a trop avalé de papier de soie avec des colombes dedans. Ensuite, un petit 15-20 jours à travailler surtout l'endurance et je verrai rendu là si c'est possible de jouer avec la vitesse ou si le temps joue contre moi pour améliorer mon temps.
Sexy mari a pris la peine d'annoncer à toute la famille qu'on fera tous les deux au moins le triathlon de Verdun un contre l'autre (prenez ça comme vous voulez mais je ne pense pas qu'ils autorisent les tandems. pfff.). Alors faudrait bien que je puisse aller nager aussi avant que mon maillot ne se décompose de tristesse dans mon casier.
Pas aujourd'hui. Demain peut-être. Ce soir, une brève séance sur le trainer. La motivation est au rendez-vous, c'est toujours ça de pris, mais c'est de la torture de laisser passer les belles journées sans sortir les mettre sous mes semelles.
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