dimanche 23 janvier 2011

récapitulation en retard du 23 janvier - :>

Les dernières semaines ont été marquées par mon indiscipline mais riches en améliorations. Tout d'abord, le 10, j'ai rencontré un médecin qui non seulement était au fait du lien entre l'«épilepsie» et la maladie coeliaque mais qui en plus va pouvoir m'apporter un genre de suivi s'il s'avérait que j'en aie de besoin.

J'ai donc 0,75 médecin de famille, ce qui n'est pas un médecin de famille mais qui s'en approche suffisamment si on arrondit.

J'ai aussi découvert toutes sortes d'aliments avec du gluten caché, ce qui limite pas mal ma capacité à faire quoi que ce soit d'autre que du vélo sur place dans le confort de mon chez moi les jours qui suivent la chose. Reste que je suis fière de moi, j'ai tenu le cap tout en respectant mes limites.

Ça fait TRÈS longtemps que je n'ai visité la piscine. Je me trouve toutes sortes d'excuses (mon maillot est trop grand, y'a la foule de résolutionneux de janvier, il fait trop froid pour sortir les cheveux mouillés, les phases de la Lune attirent les marées, name it.). Pas fort mais j'ai trouvé pourquoi : il me faut un coup de mains de quelqu'un qui sait à peu près nager parce que présentement chaque minute passée en piscine me fait douter de son bien-fondé par rapport à faire un p'tit 5km. La vérité toute nue? Présentement, je n'ai pas la base d'endurance que je voudrais en course à pied et je veux en faire ma priorité. J'ai renouvelé jusqu'au 21 février à la piscine que je fréquente mais passé le demi hypothermique, je me trouve du coaching pour mon crawl qui ressemble plus à de la barbotte électrocutée, et je commence une vraie progression en natation. Je veux me faire du fun sur une distance sprint au triathlon de Verdun. Il n'y a rien de compliqué là, j'en serais amplement capable demain matin, alors, chill pill et une chose à la fois.

Parlant de chill pill. Je paniquais un peu plus tôt aujourd'hui : depuis un mois mon entraînement en course à pied me semble pas mal poche, j'ai manqué des longues courses - pour toutes sortes de bonnes raisons mais je les ai manquées quand même.

Il n'y a qu'une seule question qui importe : est-ce que je suis en forme pour courir 2h - 2h10 de temps avec un gros sourire jusqu'aux oreilles? La réponse est oui. Tout ce que je fais à partir de maintenant n'est que pour modifier à quel point ça se rapporche de 1h50 ou 2h10. Il n'y a que mon égo qui s'en soucie et à part d'autres coureurs qui compareront cela avec leurs propres temps, ça ne dit rien à personne. À ce point-ci je n'ai même pas envie de m'en soucier moi-même. C'est beaucoup plus important que je me trouve des bons bas pour courir tout plein que de faire toutes mes séances de fractionné sans m'accorder un petit moment de paresse pour regarder les étoiles ou le lever du soleil.

La grosse amélioration des dernières semaines se trouve dans mon attitude. J'ai décidé que ça m'importe peu de faire un temps en particulier maintenant, ce que je veux c'est courir au moins jusqu'à mon premier dentier, faire du vélo à l'âge où d'autres arrêtent de conduire, être la mémé hardcore qui m'impressionne tellement à la piscine dans 50 ans. Ça demande du respect pour les distances et de l'enthousiasme. C'est tout simple mais c'est un terrain pas mal plus miné que de gagner 1 point de VO2max ou perdre 1% de gras corporel - ça se construit en parties infimes qui se perdent dans l'horizon et qui se défilent l'instant où on les fixe.

Reste que je ne connais pas beaucoup de gens extraordinaires qui trippent sur leurs propres stats alors je ne vois pas d'autre issue. ;)

Je me suis inscrite au marathon de Montréal. J'ai beaucoup plus faim que ça mais je vais commencer par un petit monstre avant d'en caresser des plus gros.

Mon amoureux veut se remettre à faire «une petite demi-heure» tous les matins. On dirait bien que mon insécurité face à mon manque de kilomètres au compteur va se régler d'elle-même.

Pour tout le reste, s'agit de mettre un pied devant l'autre...
:)

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